France Burghelle Rey : aimer
France Burghelle Rey crée Le Livre optimiste de l'amour. Il vient casser la grande solitude tout en rappelant le salaire des sentiments. Existe une souffrance mais reste des serments avides et un fol avenir.
Preuve que l'auteure tire des souvenirs, et parfois de leur ombre, d'une lumière. L'espoir demeure un vœu pieux et pas seulement car il ne s'agit pas pour la créatrice de circuler sur le fleuve de ses propres larmes.
Qu'importe le corps de ses malheurs, il se saisit de ce qui est et qui devient au nom des fondamentaux amoureux faits pour combattre la désillusion. Le chant demeure en conséqunc, celui des vies à vivre, des mondes à exister. L'auteure connait la vie va non de l’avant mais surtout ce qui arrive. D'où tant de mots de lumière pour exister celle qui n'est plus de l’ombre qu'elle a été autrefois.
France Burghelle Rey poursuit son chemin pour espérer que les samedis soirs sur la terre annoncent une pâque dominicale où tout être devient le peu qu’il est mais dans l’espoir d’une résurrection face aux capitulations. Le désir de durer efface absurdités, faiblesses. Et tout compte fait la poète reste l'optimisme lucide. Jaillit une sorte de rêve fou mais essentiel. L’inutilité de la poésie y devient plus que jamais nécessaire. Ses mots trouvent des rêves.
Jean-Paul Gavard-Perret
France Burghelle Rey, Les promesses du chant, La rumeur libre, avril 2024, 176 p.-, 18€
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